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Chers lecteurs voici la 3éme partie (la 4éme et dernière partie en cours de correction).
Ce chapitre est dans le même esprit que les précédents.
Cependant, je préviens les lecteurs qui n’aimerait pas les thèmes abordés ici ; coercition, humiliation, punitions afin qu’ils ne s’aventurent dans ce récit sous peine de se trouver mal à l’aise.
Par contre, pour les amateurs du genre, je leurs souhaite une agréable lecture.
Comme toujours, les commentaires, suggestions critiques et notations sont les bienvenus.
Résumé partie 2
7 années après la fête débridée d’après bac, Clémence revoit inopinément Ophélie. Elle ne l’a pas oublié, bien au contraire. Toujours aussi machiavélique, elle s’arrange pour faire venir son ancienne prof en Martinique et l’oblige sous la contrainte à participer à toutes sortes de jeux pervers. L’aristocrate veut qu’Ophélie devienne son égérie, sa muse, sa partenaire de jeux attentionnée et soumise.
1)Ophélie … retour à la vie de tous les jours
Depuis deux mois qu’Ophélie est revenue en métropole. Les occupations ne manquent pas. Entre son travail à la banque avec ses dossiers complexes à suivre, sa fille en primaire exigeant une attention constante et sa mère possessive qui l’oblige à venir au moins deux fois par semaine, il ne reste que les soirées pour souffler. Son planning est chargé.
Et puis, il y a Clémence qui la relance périodiquement. Ce n’est pas ce dont elle a envie. Elle ne s’est pas coupée de sa vie Toulousaine il y a sept ans, oublier ce jour maudit de l’anniversaire, pour replonger dans les affres d’une aristocratie dégénérée.
Elle ne répond donc pas toujours aux appels de la grande, mais lorsqu’elle ne peut plus faire autrement, elle invente toute sortes d’alibis pour ne pas la rencontrer. Certes, Clémence pourrait la faire chanter, mais elle ne peut pas croire que celle-ci puisse s’y résoudre. En tout cas Ophélie ne veut pas revivre un tel cauchemar. Non et non, elle ne pourrait plus supporter de se faire battre. Elle n’est plus une petite fille qui se fait corriger parce qu’elle fait une erreur, une bêtise ou tout simplement pour satisfaire la perversité de Clémence. Elle a toujours été révoltée par toute sorte d’injustice, de violence, insoumise à l’ordre établi, critique envers la hiérarchie. De surcroit elle se rappelle la honte indescriptible d’être attachée nue, et pire encore lorsque Clémence lui a posé un collier autour du coup et la forcé à la suivre comme une chienne en laisse.
Pour Ophélie, ce week-end en Martinique est un épisode de sa vie qu’elle tient à oublier. Elle efface par-là même tous les plaisirs nouveaux qu’elle a découvert et aimé.
Elle se refuse à repenser au viol de son étoile sacrée, à la désagréable sensation de dilatation de celle-ci par les doigts voir du plug. Elle veut effacer de sa mémoire le formidable orgasme qui s’est développé au cœur de ses entrailles sous l’égide de Clémence, étirant ses tétons, maltraitant son clitoris, jouant avec son cul. C’est trop dérangeant pour elle de se remémorer les doigts de fée jouant avec son corps, la musique qui émane d’elle, tel un stradivarius dans les mains d’une soliste d’exception.
Ophélie ne se rend pas compte que la grande est celle qui la révèle, celle qui la connait le mieux et la fait jouir avec une intensité toujours renouvelée. Elle ne veut pas voir que ses plus gros orgasmes sont contigus à la contrainte, la soumission. La forcer et si nécessaire, la corriger durement, est pourtant en quelque sorte, la clef pour exciter son corps. Quoique puissent être ses réticences ou ses objections de départ, ces prémices la rendent réceptive, et ouvre sa sexualité à toutes sorte de jeux. La grande l’a bien compris.
Ophélie se veut donc sereine et débarrassée de l’influence de Clémence. Or, c’est sans compter le petit cadeau que lui a laissé la grande ; Petit mais terriblement efficace. Il est évident que l’on ne peut l’oublier! Il est d’ailleurs au cœur des préoccupations d’Ophélie. En effet, dans la journée, son attention est souvent perturbée par le piercing entre ses jambes. Si par inadvertance elle remue ses jambes en étant assise, ou debout, lorsqu’elle se déplace rapidement, de petits picotements attisent son bouton.
Pendant une quinzaine de jours elle subit ces énervements à différents moments de la journée et le soir elle réalise que cette accumulation de stimuli la rend nerveuse. Elle a bien essayé de mettre différentes culotes. Qu’elle soit en lycra, en coton ou en dentelles, rien ne change. Même le string ne lui apporte pas le calme dans son bas ventre. Or un soir, en chemise de nuit, elle constate beaucoup moins de sollicitation alors qu’elle ne porte pas de sous-vêtements. « Je ne peux pas aller au travail sans dessous… non ce n’est pas possible… cela fait salope! » se dit-elle. Et puis un matin, en cherchant un dessous, elle tombe sur les sous-vêtements que lui avaient offert Clémence ; des culotes et strings ouverts. Il est samedi, elle ne doit pas aller au travail. Aussi sur une impulsion complétement folle, elle teste une culote ouverte. C’est un acte irraisonnable, cependant pour ne pas revenir en arrière, elle ne se regarde dans trabzon escort la glace. Sa conscience lui rappellerait immédiatement le commentaire scabreux de Clémence : « elle te va très bien, tu es une parfaite salope maintenant ». Elle se rassure aussi en se disant qu’elle n’est pas nue. Elle a quelque chose sur ses fesses.
Le soir elle constate en se déshabillant qu’elle est beaucoup moins excitée dans la journée, aussi le dimanche, elle réessaye cette fois ci un string avec le même type d’ouverture. Le constat est le même. C’est ainsi que tout naturellement le lundi, elle choisit un sous vêtement du même acabit.
Apres une semaine, Ophélie ne se pose plus de question. Le seul moment difficile fut, lorsqu’elle s’est rendue dans une boutique spécialisée pour racheter d’autres modèle.
Par contre les nuits sont toujours mouvementées. Une semaine après sa rentrée en métropole, elle a commencé à faire des rêves érotiques et ceux-ci n’ont pas cessé avec le changement de sous-vêtements. Son piercing en est le responsable sans aucun doute et les petites culottes n’ont rien arrangé se dit-elle. D’ailleurs dans la nuit, il lui arrive maintenant d’être réveillée, tant le rêve est torride. Le plus souvent elle est en sueur, haletante et se surprend à se caresser. De même quelques images de scénario lui reviennent en flash. Néanmoins, concentrée sur l’imminence du plaisir qui pointe sous ses doigts, elle n’y fait pas attention, se touche jusqu’à libération et se rendort heureuse.
Le rêve étant souvent la manifestation de désirs refoulés qui apparaissent de façon imagée, un message venu de l’inconscient, elle ne veut certainement pas réfléchir sur ces pensées nocturnes. Il lui est plus confortable de les oublier afin de ne pas reconnaitre ses penchants, ses attirances sexuelles. Surtout que dans chacun de ses rêves il y a toujours des images féminines, souvent dominantes. De surcroit les scenarios sont de plus en plus pervers. Si Ophélie voulait y réfléchir, analyser ses différents souvenirs, elle se serait aperçue qu’avec le temps, le synopsis est similaire, quoique plus perfectionné. En fait de nuit en nuit, c’est une répétition du scénario, avec un enrichissement sur l’adaptation.
Dernièrement, sans qu’elle fasse le lien avec la rencontre inopinée de Clémence chez sa mère, elle se réveille vers trois heures du matin en hurlant. Ce n’est pas un cri de peur! Sur des draps trempés, les couvertures rejetées, les genoux remontés et les cuisses largement ouvertes, la paume sur son clitoris en feu, deux doigts fouillant avec force son antre alors que son autre main pince ses tétines, elle grogne de plaisir. Elle est tout de même interdite d’avoir autant joui surtout qu’aujourd’hui une image rémanente ne la quitte pas. Immobilisée sur un banc banquette capitonnée au-dessus d’une estrade, entourée d’un public excité avec parmi eux son amant attitré, elle subit les coups de boutoirs d’une jeune femme. Celle-ci est équipée d’un énorme gode-ceinture pendant qu’une autre, très âgée, la maintient par son collier tout en lui tirant atrocement les tétons.
A travers ce rêve, Ophélie ne voit pas une insatisfaction sexuelle et un désir refoulé de sensations intimes plus fortes. Elle y voit seulement le plaisir final, une jouissance réclamée par son corps en manque de relation sexuelle. Elle pense immédiatement à Jean. « Il serait peut-être temps que je succombe à ses avances » se dit-elle. Cette pensée balaye son rêve.
Or ce rêve est un message. Elle doit arrêter de faire semblant, de se voiler la face, pour enfin laisser s’exprimer ses besoins.
Elle ne le sait pas encore, mais l’heure du changement a sonné. Ses rêves rejoindront bientôt la réalité! Par contre, ils sont largement en deçà de ce que son subconscient peut imaginer.
2)La colère monte
Clémence ne décolère pas. Depuis le dernier Week-end en Martinique, elle n’a pu voir Ophélie. Elle ne lui répond pas au téléphone ou repousse une rencontre à une date ultérieur. Elle l’évite.
Néanmoins, elle ne désarme pas. Elle ne le peut tout simplement pas. Elle n’arrive pas à se l’expliquer, mais elle a cette fille dans la peau. Constamment elle se rappelle cette soirée ou tout a commencé. Sous le charme au début alors que la belle brune se déchaine sur la piste de danse, fascinée par la sensualité décomplexée de sa prof illuminant la salle, clémence reçoit ensuite l’estocade dans la bibliothèque. Elle n’était pas préparée à la voir, jouissant sans tabou, outrageusement débridée avec ses quatre amis.
C’est certainement à cet instant, qu’inconsciemment, Clémence a décidé que cette belle brune devait être sa petite amie, mieux encore, elle devait s’accaparer pour elle seule ce tempérament sauvage.
Et puis elle a pu jouir de son intimité, adorer sa plastique de rêve, expérimenter toute sorte de jeux pervers, gouter à la domination soumission. Autant dire que ses fantasmes les plus fous devenus réels, elle ne pouvait pas la laisser partir.
Aussi, à partir du mois de septembre, la grande agit différemment.
Son plan est toujours le même, rodé à la perfection. D’abord, elle récolte des informations, elle observe, tunceli escort écoute puis sème de petits cailloux et enfin agit. Chaque détail est méticuleusement planifié. Rien n’est laissé au hasard.
La menace voilée de révéler les photos et vidéos scandaleuses n’a manifestement pas fonctionné. Elle doit donc trouver un moyen plus persuasif… Clémence est suffisamment intelligence pour ne pas mettre sa menace à exécution. Cela pourrait faire l’effet boomerang et cela, elle ne le veut pas. Trop dangereux! Par contre elle peut se servir de sa fille comme moyen de pression. « Oui, c’est la meilleur solution » se dit-elle. « Elle aime trop sa fille pour risquer de la voir mêlée à ses frasques. »
Ce point réglé, Clémence pense ensuite à une soumission sans concession de sa belle. « Si Ophélie démissionne de son poste à la banque et vient travailler comme assistante personnelle, je l’aurai constamment avec moi… il n’y aura pas d’empêchement à ce qu’elle vienne habiter au château… Cela me parait un bon début » pense t’elle euphorique.
Elle sait déjà comment procéder pour convaincre sa belle.
Elle s’est aperçue avec le recul, qu’elle ne pourra pas se contenter d’une demie mesure. Elle aime la forte personnalité d’Ophélie, cependant elle la veut plus souple. Clémence doit lui rabattre son orgueil, sa fierté, son amour propre afin qu’elle se concentre en priorité sur ses besoins à elle. C’est le défi un peu fou que Clémence s’est fixé. Elle doit absolument lui faire courber l’échine, lui faire admettre qu’elle n’a d’autre choix que d’obéir, qu’elle est totalement prise en charge et qu’elle ne décide plus de quoi que ce soit.
Elle se rappelle alors de la réflexion d’une célèbre écrivaine : « être une femme, c’est être prise dans une tension spécifique entre la tentation de la soumission et l’envie de liberté. Elles sont nombreuses à se plier délibérément aux volontés des hommes, ou du moins à celles du patriarcat. Même les plus indépendantes et les plus féministes d’entre elles, qui ont en apparence le choix, consentent à renoncer à leur liberté ».
Elle sourit, car c’est exactement ce qu’elle a prévu pour Ophélie. Il n’est plus question de lui laisser le choix.
Aussi Clémence est parvenu à la conclusion qu’il n’y a qu’un chemin pour obtenir ce résultat. Cela ne pourra passer que par une rééducation du comportement, un apprentissage strict, une nouvelle conception de vie. Seulement la grande n’a ni les compétences ni la patience pour l’enseignement. Peu importe ce que cela lui coutera, et la persuasion qui sera nécessaire. Elle n’est plus à considérer la demi-mesure. Que ce soit par la manière douce ou l’éducation sévère, elle veut du résultat…. Et vite.
Il lui vient une idée.
Evidemment il y a beaucoup de détails à régler. Néanmoins, rien n’est impossible. Méticuleuse, Clémence couche sur papier tous les choses à faire, les problèmes à surmonter et au bout d’une semaine, elle a une feuille de route.
Pour décembre tout doit être en place.
En Martinique, son père possède un parc immobilier conséquent, de l’entrepôt pour la grande distribution, aux bureaux et appartements locatif en passant par une multitude de commerces aussi variés qu’insolites. Et donc parmi cette diversité se trouve un établissement au nom fleuri de Jasmine. Il est installé dans une petite rue de Fort de France, à l’entrée discrète, seulement connu par les habitués ou de nouvelles personnes ne peuvent y accéder que sous la condition expresse d’être parrainés. Ce club échangiste pour les initiés possède aussi un donjon ou Eva règne en maitresse des lieux. Elle y officie deux fois par semaine et le reste du temps c’est chez elles que la dominatrice travaille.
Lorsque Clémence appelle Arnaud Delesalle, fils d’une longue lignée de Béké, le directeur de l’établissement lui répond avec déférence. Il écoute attentivement la fille de Monsieur Pierre Hambourg de Boudry et s’empresse de trouver une solution. Tout naturellement il lui recommande Eva, la personne la plus adaptée pour son besoin. Il lui dit qu’il discutera avec elle et la préviendra qu’elle recevra un coup de fil. Enfin il lui donne son numéro de tel privé afin qu’elles se mettent d’accord sur la marche à suivre.
Deux semaines plus tard, lorsqu’enfin Clémence contact Eva, tout se règle rapidement et rendez-vous est pris pour fin décembre.
Il ne reste plus qu’à organiser les vacances d’hivers.
Elle n’a pas encore la solution à ce problème, cependant elle est persuadée de trouver la fêlure pour le résoudre.
Et justement la faille se trouve encore avec Margot, la fille chérie d’Ophélie.
Sachant que Simone Moirant, récupère sa petite fille en fin de matinée le mercredi, et que celle-ci passe l’après-midi chez sa grand-mère, elle s’arrange pour venir dire bonjour. Au début Simone est un peu surprise de voir une Porche se garer devant chez elle, une très belle jeune femme en sortir et lui rendre visite. Elle est à la fois confuse de recevoir une dame aussi élégante dans sa petite maison, intriguée qu’une ancienne élève d’Ophélie garde le contact avec sa fille, intimidée par la prestance et le raffinement uşak escort de cet Aristocrate.
Madame Simone Moirant est une veuve de cinquante-cinq ans, mais on lui donnerait facilement dix ans de plus. Quand on regarde son visage avec ses cheveux gris, on est bluffé. La ressemblance avec Simone Signoret à la veille de son décès est flagrante. Or la ressemblance s’arrête là. Avec la silhouette épaisse, le tempérament d’une vieille fille aigrie, sa fierté désuète et son caractère peu sociable, il y a bien longtemps que personne ne s’aventure plus chez elle. En fait cela fait quatre ans. Depuis la mort de son mari, toutes les visites se sont taries. De plus, son fils ne vient qu’une fois par an, et encore! C’est son grand chagrin. Depuis qu’il est aux USA cela fait deux ans qu’il n’est pas rentré en France. Elle doit donc se contenter de son ainée et elle lui fait savoir. Elle n’a même pas la décence de le cacher à sa fille. Quoique puisse faire Ophélie, rien ne peut égaler le petit dernier chéri.
Et puis au fil des visites, elle se prend à attendre la venue de Clémence. Il faut dire que la grande, avec son contact aisé, sa facilité d’écoute, le sens aigu de l’observation et de l’analyse, elle a les armes pour prendre en charge, évaluer et guider les différents publics qu’elle est amenée à rencontrer. Si l’on ajoute son caractère retord, son gout pour la manipulation, la personne qui tombe dans ses filets est comme la mouche dans une toile de l’araignée. Elle peut s’agiter, se débattre, mais au final la prédatrice la dévorera. Avec ses deux années d’étude en psychologie elle est devenue une experte en manipulation. L’exercice d’une influence, cachée ou insidieuse, visant à diriger le comportement ou les croyances d’une personne, n’a pas de secret pour elle. Elle exploite avec brio les techniques de manipulation, allant de la flatterie à la coercition, en passant par la désinformation. Elle peut, de plus tout aussi bien faire appel aux peurs comme à la pitié.
Clémence a bien cerné cette mère abusive, vénale, egocentrique, irascible et extrêmement méchante. Elle sait comment lui parler, la flatter et aussi, insidieusement la soudoyer. Un parfum par ci, un foulard par-là, des objets de marque qu’elle lui offre en guise d’amitié. De plus, Clémence ne manque de relever toutes les attentions de la grand-mère pour sa petite fille Margot. Autant Simone n’a que très peu de considération pour Ophélie, qu’à contrario, Margot est tout pour elle. Tout ce qui touche sa petite fille est sacré. Aussi Clémence ne vient jamais sans prendre du temps pour discuter avec la gamine, lui ramener une bricole. Alors au bout de deux mois, toutes les paroles qui sortent de la bouche de Clémence font office d’évangile.
Par contre, lorsqu’Ophélie vient rechercher Margot, Simone a souvent une parole ou une réflexion blessante à l’encontre de sa fille. En plus, elle ne manque pas d’évoquer la visite de son ancien élève, louant sa gentillesse, sa bonté et son altruisme, contrairement à elle. Elle lui vomit toute ses rancœurs et notamment, lui reproche qu’elle ne garde Margot que par le seul fait qu’Ophélie ne veut pas payer un centre de loisir. Elle ne la dédommage même pas alors qu’elle s’occupe de sa petite fille. Elle pourrait travailler pendant ce temps-là et gagner un peu d’argent!
Lors d’une discussion, la grande enregistre la bipolarité du défunt de Simone. Elle met l’information de côté sachant que celui-ci s’est suicidé suite à une phase dépressive plus forte que d’habitude.
Au cours des visite suivantes, incidemment, elle ne manque pas d’évoquer le caractère changeant d’Ophélie. Un autre jour elle confie son inquiétude face aux sauts d’humeur ; Ophélie lui parait de plus en plus souvent dépressive. Ce à quoi Simone lui répond qu’elle n’est pas surprise et qu’elle tient certainement cela de son père. Evidemment Clémence demande à Simone de ne pas en parler. Celle-ci lui promet.
Tout ce climat de fausse révélation et de prétendue sollicitude, incite Simone aux confidences. Elle s’épanche sur les difficultés qu’elle a eu à élever sa fille. Elle avait déjà un comportement anormal étant petite lui dit elle et en grandissant cela ne s’est pas amélioré. Elle ajoute que malgré l’éducation qu’elle lui a donnée, sa fille est devenue une égoïste, imbue d’elle-même et aucunement reconnaissante de ce que sa mère a sacrifié pour elle.
Clémence compatit mais dans son dos, jubile. Autant de médisance est du pain béni pour son plan. Lorsque l’heure sera venue, elle n’aura aucune peine à convaincre Simone du bien fondé de ses actes.
Au cours de ses nombreuses visite, elle s’est attardée pour rencontrer Ophélie. Au départ, sur la défensive, sceptique quant aux raisons des visites, après plusieurs mois sa méfiance s’est dissipée. En effet, la grande ne la harcèle plus, elle semble raisonnable et montre une affection sans borne à sa fille. Margot est rayonnante. D’ailleurs, à la suite d’une sortie au Zoo, alors que Clémence a emmené Margot et sa grand-mère avec la Porche, la petite fille était par la suite intarissable. Tata Clémence par ci, tata Clémence par-là… Et les animaux…. La belle voiture… Evidemment la première fois que sa fille a employé le diminutif Tata, Ophélie fut interloquée. Et puis avec les explications de sa mère et le temps, elle s’y est habituée. D’ailleurs fin novembre, devant Margot, l’emploi du mot Tata devient systématique dans la bouche d’Ophélie. Clémence sourit intérieurement.
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